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Vivre plus simplement, partie 1

Comment vivre plus simplement (partie 1/2)

Marre des black fridays, courses aux jouets de Noël, publicités envahissantes, objets encombrants achetés sur un coup de tête ? Vous préférez vivre plus simplement pour vous recentrer sur l’essentiel ? Vous vous méfiez de l’appât de richesses et préférez porter votre attention sur les bienfaits de Dieu ? Voici quelques astuces pratiques pour fuir la surconsommation et vivre plus simplement.

Détourner son regard des injonctions publicitaires

Il est actuellement prouvé que l’exposition à la publicité influence nos pratiques de consommation, ne serait-ce qu’en contribuant à améliorer notre appréciation globale de telle ou telle marque. Même les publicités auxquelles nous n’accordons pas d’attention agiraient de manière non-consciente sur nos pensées et nos actions. Pour nous qui sommes disciples de Christ, ceci est importun. En effet, nous préférons emplir nos pensées et nos comportements des choses de Dieu, plutôt que de slogans publicitaires qui nous influencent à notre insu. Même si vous ne partagez pas notre foi chrétienne, vous avez certainement mieux à faire que vous laisser influencer par la publicité.

D’où la nécessité d’apprendre à détourner nos regards des diverses injonctions publicitaires et de leurs promesses irréalistes pour lutter contre les effets du temps, nous donner la liberté au volant d’un berline surpuissante ou garantir l’équilibre alimentaire de nos enfants s’ils consomment tous les matins telles céréales (en réalité trop sucrées et pauvres en vitamines). Pour voir comment éviter ces injonctions publicitaires, je vous invite à lire l’article Se détacher du consumérisme pour une vie plus verte.

Désencombrer pour revaloriser des objets inutilisés

Le désencombrement est souvent vanté par les adeptes de la démarche zéro déchet. On peut se demander pourquoi, puisque les affaires que nous possédons ne produisent a priori pas de déchet. En réalité, il ne s’agit pas simplement d’essayer de réduire le volume de sa propre poubelle mais de contribuer à limiter la création de nouveaux déchets en redonnant un usage à des objets que nous aurions délaissés.

En donnant cette cafetière qui ne nous sert plus depuis des années, nous évitons qu’une personne en achète une neuve. Ainsi, nous contribuons à économiser des ressources naturelles et à diminuer les déchets liés aux emballages. L’autre avantage vanté par les adeptes du minimalisme, c’est que l’on gagne en liberté car cela fait moins de possessions à stocker et à entretenir, et moins de charge mentale associée à l’encombrement. En désencombrant, on peut vivre plus simplement !

De plus, en déstockant, on se rend également compte de la quantité d’objets que l’on a pu laisser entrer chez nous au fil des ans sans que cela soit forcément justifié. Cette prise de conscience se met au service des deux premiers “R”, Refuser et Réduire.

Se motiver à désencombrer

Il est possible que vous ayez des difficultés pour vous débarrasser de certaines affaires, même si vous ne les utilisez plus depuis des années : cela a été (et est encore) mon cas. S’il en est de même pour vous, allez-y graduellement. Vous pouvez conserver quelques pièces à forte charge sentimentale, comme un body de bébé, et progressivement donner ou vendre vos objets inutilisés.

Pour vous aider à passer le cap, considérez combien votre don peut être une bénédiction pour quelqu’un d’autre. Au lieu d’encombrer votre cave, vos cartons de jouets de bébé peuvent être offerts à des personnes dans le besoin qui apprécieront votre don. Rien qu’avec cette perspective, j’ai eu beaucoup moins de réticences à évacuer une grosse sélection de jouets et vêtements de bébés qui me rappelaient de bons souvenirs… Une autre manière de rendre votre désencombrement utile à la société peut être de vendre vos objets inutilisés et de reverser la recette des ventes à une association d’aide aux personnes en difficulté.  

Quels types d’objets désencombrer ?

Sans aller jusqu’au déstockage extrême prôné par certains minimalistes, nous pouvons tout de même cibler certaines catégories d’objets :

  • Les objets de décoration. Nous possédons tous de ces objets qui, parfois, remplissent nos placards au lieu de tenir leur rôle de décoration : bougeoirs, bibelots, cadres, décorations de table ou autres. Si vous ne vous en êtes pas servis depuis plusieurs années, redonnez-leur un usage en les offrant à quelqu’un qui les appréciera.
  • Les jouets, les vêtements de bébé et le matériel de puériculture. Nous en recevons souvent beaucoup trop à la naissance d’un premier enfant, alors que les besoins d’un bébé sont davantage affectifs que matériels. Par la suite, les jouets continuent d’affluer si l’on n’y prend pas garde. Pourtant, les années passent tellement vite, nos enfants grandissent tout aussi rapidement, et leurs besoins évoluent. Que faire de la multitude de jouets et matériels accumulés ? Pour ma part, j’ai choisi de conserver une dizaine de vêtements de bébé et jouets très chargés sentimentalement et de donner le reste. Nous avons tellement reçu à la naissance de nos deux enfants de la part de généreux amis et membres de notre famille, que cela nous semble naturel de faire preuve à notre tour de libéralité à l’égard de nouveaux parents, même hors de notre cercle amical ou familial.
  • Les vêtements. Dans la logique précédente, dès que les vêtements sont devenus trop petits pour nos enfants, nous les donnons s’ils sont encore en bon état (sinon, nous les recyclons). Notre garde-robe d’adultes a également droit à une inspection régulière. Même si nous conservons longtemps nos vêtements et utilisons nos favoris jusqu’à usure complète, certains sont plus délaissés que d’autres : dans ce cas, nous faisons le choix de les donner ou de les vendre. Pour ma part, j’avoue avoir du mal à me séparer de certains vêtements que j’utilise pourtant peu : mon cheminement vers le désencombrement est vraiment progressif !
  • Les objets de loisirs. Nos loisirs évoluent également, et certains sont délaissés aussi vite que les objets qui y sont associés. Dans cette catégorie, nous retrouvons les objets types haltères, vélos d’appartement, palmes avec masque et tuba, rollers, skis, matériel de golf, livres, panoplie complète du guitariste débutant, kits de bricolage, etc. Si vous ne vous en êtes pas servis depuis plus de deux ans, c’est peut-être le signe que vous devriez en faire profiter quelqu’un d’autre.

Nos biens matériels sont des richesses données par Dieu que nous pouvons mettre au service d’autres personnes plutôt que de les amasser pour notre propre profit. Vous pouvez les vendre ou les donner par le biais de sites de vente entre particuliers, ou les offrir à des associations d’aide à la personne comme Emmaüs ou Le relais. Il se peut que vous ne souhaitiez pas vous débarrasser de certains objets car ils vous servent ponctuellement. Dans ce cas, vous pouvez tout de même les utiliser pour bénir d’autres personnes en les mutualisant.

Apprendre à mutualiser

Une des mes amies chrétiennes a une bibliothèque bien fournie, en particulier en livres chrétiens. Au lieu de se contenter de les laisser bien rangés dans leurs rayons et d’en relire un de temps en temps, elle ne manque pas une occasion d’en prêter à son entourage. Ceci est une grande bénédiction puisqu’à travers ces livres de témoignages, de vie chrétienne, d’études bibliques, ce sont les récits des œuvres de Dieu et Sa Parole qui circulent pour fortifier les uns et les autres dans la foi. Nous avons tous chez nous de ces objets qui nous servent un peu, mais qui pourraient être utilisés par un plus grand nombre de personnes… Cela permettrait alors une économie des ressources naturelles nécessaires à leur fabrication et offrirait au propriétaire la joie de partager et au bénéficiaire le plaisir de recevoir.

Quelques exemples de mutualisations :

  • Une voiture : le covoiturage se développe de plus en plus de nos jours, et c’est une bonne chose car il permet une diminution des émissions de CO2 (en particulier là où les transports en commun sont peu accessibles) et une augmentation des relations interpersonnelles.
  • Des outils : les débroussailleuses, perceuses, taille-haies, et autres outils fréquemment rencontrés dans les garages des maisons avec jardin sont pourtant très peu utilisés. Pourquoi ne pas en faire profiter le voisinage ou les amis, et emprunter en échange un outil qui nous manque ?
  • Des appareils de cuisine : appareils à raclette, à fondue, à gaufres, à sorbets, etc. Ils sont tellement spécialisés que l’on ne s’en sert que quelques fois par an.
  • Des vêtements spécifiques : robes ou costumes de soirée, robes de mariée, vêtements de grandes marques, tenues de sports d’hiver (en particulier pour les enfants), déguisements. Pour peu que ces vêtements soient de très bonne qualité, chers à l’achat ou destinés à des occasions spéciales, ils font de parfaits candidats pour le prêt ou la location.
  • Des livres, des jeux de société, des équipements sportifs.

Pour certains de ces objets, vous préfèrerez les prêter dans le cadre de votre cercle familial ou amical. Si vous souhaitez élargir votre zone de mutualisation, vous pouvez envisager de les mettre en location sur une plateforme d’économie collaborative. Attention ! Lorsque vous utilisez un site de mise en relations entre particuliers, veillez toujours à respecter toutes les précautions proposées par le site pour éviter d’être victime d’une escroquerie.


Vous connaissez maintenant trois axes d’action pour vivre plus simplement. Retrouvez le quatrième axe dans le prochain article !

Crédit images : Mixkit

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